« Une question chaude ! L’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle », Être et savoir, France Culture, 59 min.

Ce podcast est issu de l'émission “Être et savoir” de France Culture. Il revient sur la polémique autour des nouveaux programmes d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dont la dernière version doit être présentée mi-décembre devant le Conseil supérieur de l'éducation, avant sa publication officielle.

Trois invités sont conviés afin de s’exprimer et échanger sur le sujet :

  • Yves Verneuil Professeur des universités en histoire de l’éducation à l’Université Lyon 2, membre du laboratoire ECP (Éducation, Cultures, Politiques)
  • Lolita Rivé Professeure des écoles, réalisatrice de documentaire et créatrice du podcast "C’est quoi l’amour, maitresse ?"
  • Philippe Delorme Secrétaire général de l'enseignement catholique

Les auditeurs du podcast pourront également entendre l’intervention de Nathalie Bajos, sociologue et démographe, directrice de recherche à l’Inserm, co-autrice d’une vaste enquête de l’INSERM-ANRS sur la sexualité des Français : "Contexte des sexualités en France 2023" publiée le 13 novembre 2024.

Dans un premier temps, c’est Yves Verneuil qui propose de retracer l’histoire de cet enseignement. Un enseignement obligatoire depuis 2001 mais qui en réalité n’a jamais véritablement été appliqué et qui aujourd’hui ne concerne que 20% des élèves. Et qui, de plus, ne dispose pas d’horaire dédié dans l’emploi du temps des élèves.

La question se pose donc de savoir pourquoi cet enseignement fait l'objet d’une telle campagne de désinformation, mais aussi de contestations plus modérées dans la forme.

Ainsi, suite à cet historique, l’émission revient sur les propos d’Alexandre Portier (ministre délégué à la réussite scolaire et à l’enseignement professionnel) qui s’est opposé à la publication de ces nouveaux programmes en l’état. En contestant notamment la présence d'éléments qui renverraient à une “théorie du genre” et au supposé militantisme des intervenants.

Pour faire suite à ces propos, Philippe Delorme rappelle alors que l’éducation privée s’est engagée depuis plusieurs années dans l'éducation à la vie affective et sexuelle. Il note l’importance que ce sujet doit être évoqué à l’école. Mais conteste certains points de programmes et explique pourquoi.

Lolita Rivé, professeure des écoles, fait part quant à elle de ses constats en tant qu'enseignante. Elle insiste sur le fait que les enfants dès le plus jeune âge se posent de nombreuses questions en lien avec cette thématique. Elle pointe également l’importance de cet enseignement quand on sait que 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année.

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