« Les nouvelles sexualités des jeunes », Inserm Magazine

Ce dossier du magazine de l'Inserm explore la transformation des sexualités des jeunes, désormais plurielles et plus ouvertes.

Ainsi, les études récentes montrent un recul de l’âge du premier rapport sexuel, influencé par la crise économique, la pandémie de Covid-19 et le mouvement #MeToo, qui a modifié le rapport au consentement.

Les jeunes expriment une plus grande diversité d’orientations sexuelles : l’hétérosexualité reste majoritaire, mais la bisexualité, la pansexualité et les identités queer progressent. Le modèle du couple monogame est de moins en moins dominant, remplacé par des formes variées de relations (plans, amitiés amoureuses, etc.) et une sexualité partiellement vécue en ligne.

La fluidité de genre s’affirme également : près d’un quart des jeunes s’interrogent sur leur identité de genre, et environ 2 % se déclarent transgenres ou non binaires. Cette exploration est perçue comme une recherche d’autonomie face aux normes sociales.

Mais cette libération coexiste avec une forte exposition aux violences sexuelles et relationnelles (pressions, images non consenties, rapports non désirés). Les chercheurs insistent sur la nécessité d’une éducation sexuelle centrée sur le désir réciproque, le respect et la prévention des violences.

Si ce dossier salue la mise en place du nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle dans les écoles françaises, il y est rappelé que la responsabilité de cette éducation ne doit pas être uniquement celle de l’école. En effet, c’est toute la société qui doit accompagner les jeunes vers une sexualité épanouie, égalitaire et sans violence.

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