Dans cet épisode de l'émission Zoom Zoom Zen, Marie Bergström, sociologue à l’INED, publie La sexualité qui vient. Jeunesse et relations intimes après #MeToo, une enquête menée auprès de plus de 10 000 jeunes de 18 à 29 ans. Loin des clichés d’une jeunesse hypersexualisée ou asexuée, l’étude révèle une diversification des relations amoureuses et intimes. Si le couple traditionnel reste un modèle de référence, d’autres formes, comme les sex-friends ou les relations suivies, s’imposent sans être perçues comme inabouties.
L’enquête met en lumière une augmentation du nombre de partenaires sexuels et une meilleure communication dans les relations, notamment sous l’influence du mouvement #MeToo, qui a favorisé le dialogue sur les attentes et les limites. Le numérique joue un rôle clé dans ces transformations, avec une forte utilisation des applications de rencontre et une montée de la plurisexualité, en particulier chez les femmes.
Enfin, l’étude souligne l’impact du féminisme post-#MeToo : deux tiers des femmes et la moitié des hommes se déclarent féministes, et la parole sur les violences sexuelles s’est libérée. Malgré le retour de certains discours conservateurs, les différences entre les sexes tendent à s’atténuer en matière de sexualité.
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