L’atelier de la Fresque du climat, qui vise à sensibiliser au changement climatique, connaît un succès croissant et revendique près de deux millions de participants. Mais une étude récente menée auprès de 460 participants montre que, si un tiers d’entre eux modifient effectivement leurs comportements dans le mois qui suit l’atelier, ces efforts s’estompent rapidement par la suite.
Les chercheurs expliquent ce phénomène par le rôle central des émotions dans le passage à l’action, en particulier l’écoanxiété, qui apparaît comme un puissant moteur de changement. Toutefois, pour être efficace, l’atelier doit combiner une prise de conscience des risques avec des messages d’espoir, afin d’éviter le découragement ou le déni.
Cependant lee manque de suivi, de soutien collectif et de cadre structurant après l’atelier limite l’impact sur le long terme. Pour renforcer son efficacité, il serait nécessaire d’intégrer davantage les émotions, d’instaurer un accompagnement régulier, et de soutenir ces démarches par des politiques publiques ambitieuses. Le changement durable passe donc par l’articulation entre action individuelle, engagement collectif et vision politique partagée
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